Couple facile composé de deux étoiles jaunes brillantes. L'une des deux est elle même double, mais le couple est beaucoup plus difficile (seulement 0.9" d'écart actuellement) et reste un challenge pour un télescope de 200 mm.
- printemps - | - été - | - automne - | - hiver - |
Visible à l'oeil nu - c'est même l'astre le plus brillant de la constellation (magnitude globale 3,1). Très beau dans une paire de jumelles ou à travers un instrument de très courte focale, déborde du champ de la plupart des télescopes plus importants.
Étoile variable de type Delta Scuti, qui varie suffisamment rapidement pour permettre une observation de sa période complète en moins d'une nuit. Réalisable aux jumelles. Dommage que son amplitude ne soit pas plus importante (cela dit, les Delta Scuti ont en général une amplitude bien plus faible).
Le plus lointain amas globulaire appartenant à notre Galaxie. Et encore : il est fort possible que ce soit un amas globulaire vagabond, c'est-à-dire lié à aucune galaxie, mais passant simplement par là. Facile à observer dans un 200 mm (grâce à une magnitude de surface brillante), il est probablement impossible à résoudre dans un instrument amateur.
Galaxie super géante, au centre d'un amas de galaxie très lointain (Abell 2199). Ce monstre est faiblement visible dans un télescope de 115 mm et c'est peut-être l'objet le plus lointain accessible à un tel instrument (à moins que ce soit 3C 273, encore plus faible ?)
Le plus célèbre des amas globulaires. Ce n'est pourtant que le n°7 dans le classement des amas globulaires les plus brillants. Le plus brillant visible à nos latitudes est M22 (le n°3), et les autres sont des objets du ciel austral. M13 se résout facilement en étoiles dans un télescope de 200 mm, du moins sous un ciel transparent. Le nombre d'étoiles résolu augmente très vite avec la qualité du ciel ; une vingtaine sous un ciel péri-urbain, une cinquantaine à la campagne, presque cent si la transparence est exceptionnelle. Certaines de ses principales étoiles s'alignent en arc qui donnent à l'amas une silhouette caractéristique, avec quatre arcs formant une sorte de croix aux branches courbes. Ne pas hésiter à grossir.
Petite galaxie allongée non loin de M13 qui présente la particularité de montrer une étoile d'avant plan tout près de son noyau, ce qui donne une allure de noyau double (cela dit, je n'ai jamais observé cette particularité en-dessous de 250 mm).
Très petite nébuleuse, très brillante, qui peut être confondue avec une étoile. Un filtre UHC aide à observer une légère extension. Je la trouve assez moche au 200 mm, mais il faut avouer que c'est un des objets les plus brillants du ciel : elle est sans doute visible sans problème en ville.
Galaxie vue par la tranche, très longue, mais à très faible brillance de surface. C'est une galaxie relativement proche, située juste à l'extérieur du Groupe Local dont elle fait peut-être partie. Elle nécessite un ciel noir. Je n'ai vu que la partie centrale, très faible et allongée.
Deuxième galaxie la plus brillante du ciel de printemps après M81, mais très basse sur l'horizon à nos latitudes. C'est la principale galaxie d'un groupe proche du Groupe Local dont les autres membres sont situés dans la constellation du Centaure (notamment la fameuse Centaurus A). Au 200 mm, M83 est relativement brillante, avec un petit noyau presque stellaire et un disque qui s'affaiblit vers l'extérieur et se perd peu à peu dans le fond du ciel. Elle est encore plus étendue en vision décalée.
L'une des plus belles galaxies "oubliées" du catalogue Messier, peut-être la plus belle de la constellation. Elle montre déjà sa silhouette au télescope de 200 mm, et on devine une sorte de petite barre au centre, qui est l'amorce du système spiral. Une cible de choix pour les astrophotographes également.
Membre du groupe M95-96-105, voisine de M105. Dans un petit instrument, elle forme avec M105 un duo de galaxies presque aussi brillantes, mais de formes différentes : elle est allongée, contrairement à sa voisine. NGC3389, plus faible (Mag=11.9), est accessible à un télescope de 200 mm.
La plus grande galaxie du groupe M65-66, mais vue par la tranche et de faible brillance de surface, donc difficile sous un ciel médiocre. Sa forme évoque celle de NGC4565 et son allongement est impressionnant, mais seule la vision décalée permet de voir toute l'étendue de la galaxie. Si le ciel est très bon, la bande d'absorption se devine.
Suffisamment brillante pour figurer dans le catalogue Messier (si Ch. Messier était passé par là), c'est une galaxie vue par la tranche dominant un groupe de galaxies qui contient aussi le couple NGC3166-3169. Au télescope, elle est bien contrastée et présente une forme typique en fuseau, fin, symétrique.
Galaxie voisine de NGC3169, située à 8' est. Au télescope de 200 m, on ne voit que son bulbe, rond, et une condensation centrale plus brillante. Son disque, beaucoup plus faible, s'étend loin vers l'est et l'ouest de la galaxie mais n'a pas été vu. Pas plus que la petite galaxie satellite NGC3165 (magnitude 14.0).
La plus brillante d'un groupe de galaxies relativement riche nommé Coma I. Ce groupe est relativement proche (numéroté G13 dans la liste de De Vaucouleurs). NGC4278 forme un duo avec NGC4274 à 20' nord. Galaxie petite, relativement brillante, parfaitement ronde. NGC4283 (magnitude 12.1) est située tout près, à 3.5' nord-est.
Visible à l'oeil nu comme une tache floue lorsque le ciel n'est pas assez noir, il se résout en une douzaine d'étoiles sous un très bon ciel - le nombre d'étoiles visibles est un bon moyen d'estimer la transparence. C'est un objet à voir à l'oeil nu ou éventuellement avec de petites jumelles.
Voici la plus belle des galaxies à travers un 200 mm (selon moi). C'est un immense fuseau allongé dans la direction est-ouest, qui s'étend loin du bulbe. Celui-ci possède une petite région centrale brillante et on devine le début de la bande d'absorption qui travese le nord-est du bulbe. C'est exactement la silhouette des photos ! Elle possède deux compagnons, NGC4562 à 13' sud-ouest (magnitude 13.7) et NGC4555 à 30' nord (magnitude 12.9).
Très belle spirale barrée sur les photos. Visuellement, on devine sa barre au milieu d'un disque faible, mais les bras ne sont pas visibles. Sa petite voisine NGC4712 (magnitude 12.8, à 12' ouest) est en arrière-plan : elle est quatre fois plus lointaine.
Galaxie relativement brillante, évidente, elle se présente sous la forme d'une grosse masse elliptique sans bulbe vraiment marqué, avec une toute petite région centrale assez lumineuse. La zone sombre qui lui vaut son surnom, une sorte de tache noire juste au nord du noyau, est devinée sous un bon ciel (elle est moins difficile que la bande d'absorption de NGC4565).
Amas globulaire relativement lointain, à la limite de résolution au 200 mm en rase campagne. C'est une nébulosité ronde, plus brillante au centre, facile mais sans étoiles. Ses principales étoiles sont de magnitude 14-15 : il manque quelques dixièmes de magnitude (il est partiellement résolu au 300 mm).
Cette galaxie est l'une des rares qui révèle sa structure spirale (en vision décalée et pas en entier) dans un 300 mm. Pour un 200 mm, est-ce possible ? Peut-être sous un ciel de montagne ? On notera alors que les bras ne sont pas complètement symétriques. Quoiqu'il en soit, c'est une belle galaxie brillante, deux fois plus longue que large, avec un petit noyau rond.
Cette galaxie, parfois surnommée « la Baleine », est l'une des trois ou quatre plus belles galaxies pour un télescope de 200 mm. Non seulement elle est brillante en magnitude globale, mais de plus elle a une brillance de surface élevée. Elle aurait sûrement pu être cataloguée par Messier si celui-ci était passé dans les parages. Elle montre à l'oculaire une grande nébulosité contrastée, très étendue et allongée, à la forme asymétrique et particulière. Vraiment une forme bizarre. Son noyau est décentré, et la galaxie est plus brillante d'un côté que de l'autre. Je lui trouve des points communs avec M82. Juste au nord, un petit compagnon peut être observé avec un télescope de 200 mm, NGCNGC4627 (mag=12.4).
Quelle drôle de galaxie ! Peut-être la plus bizarre du ciel ? Parfois surnommée la « Crosse de hockey », elle est constituée de deux portions brillantes (NGC4656 proprement dite et NGC4657, qui est peut-être une petite galaxie entrée en collision) et d'une longue « queue » très faible du côté opposé.
Cette galaxie est assez déroutante : son noyau est minuscule et très brillant, son bulbe est petit, rond et brillant, ce qui pourrait évoquer une sorte de petit amas globulaire compact. Le tout est entouré d'un vaste halo nettement plus faible, le disque.
La plus célèbre galaxie de la constellation est en interaction avec NGC5195. Lord Rosse a découvert visuellement sa structure spirale. Elle est à la portée d'un télescope de 300 mm sous un ciel de plaine, peut-être d'un 200 mm en haute montagne ? En plaine, on n'y détecte que l'enroulement et éventuellement des portions de bras, mais pas la structure complète (je parle pour moi en fait).
L'un des trois grands amas globulaires du ciel boréal de printemps avec M5 et M13, il ouvre la saison des amas globulaires; Il est un peu plus condensé que M13 mais plus petit et moins riche. Un télescope de 200 mm montre déjà plusieurs dizaines d'étoiles.
Galaxie principale du groupe compact de galaxies Hickson 68. Elle est un tout petit plus brillante que NGC5350 (Mag=11.3) et NGC5354 (Mag=11.4). Les deux autres galaxies du groupe sont NGC5355 et 5358 (Mag=13.3 et 13.7), probablement trop faibles pour un 200 mm. Les trois galaxies principales sont blotties près d'une brillante étoile jaune-white qui gêne l'observation.
L'une des deux galaxies (celle au nord) formant l'un des plus célèbres couples de galaxies en interaction. Son surnom est dû aux deux bras qui s'étendent très loin de part et d'autre des deux galaxies, bras très faibles réservés à la photographie.
Cette étoile est en général de magnitude 5.7, facile à trouver à 2° nord de Delta CrB. Mais elle peut connaître des chutes d'éclat imprévisibles et sa magnitude descend parfois jusqu'à presque 15, la rendant invisible même au travers de télescopes de 200 mm.
La plus célèbre des novae récurrentes, formée d'une géante rouge et d'une naine blanche qui aspire régulièrement une partie de la matière de la géante, pouvant causer une explosion (éruption). T CrB a connu deux éruptions en 1866 et 1946, et on attend la prochaine pour 2026.
Très bel amas globulaire, presque aussi spectaculaire que M13 et aussi facilement résolu, il est par contre plus condensé, et contient une sorte de petit noyau très brillant. Certaines de ses étoiles s'alignent en arcs de cercle. Noter une étoile double juste à côté : 5 Ser (5.1 et 10.1 à 11.4").
Cet objet est un quasar, le noyau ultra-lumineux d'une galaxie lointaine. C'est le plus brillant quasar du ciel. Pourtant ce n'est pas un des plus proches : il est brillant parce qu'il est monstrueux, c'est un des plus lumineux de l'univers. La plupart des galaxies présentées dans cette section appartiennent au superamas Virgo et sont à environ 40 millions d'années-lumières. 3C 273 est à plus de 2 milliards d'années-lumières ! Au télescope, on ne voit qu'un point : une étoile de magnitude 12,9 perdue au milieu d'étoiles semblables (en apparence).
Galaxie spirale vue par la tranche, très longue, très fine, comme un fin fuseau, avec une étoile galactique d'avant-plan assez brillante juste au nord du bord du fuseau. Elle possède un faible compagnon, NGC4517 A (magnitude 12,5) à 17' nord. Elle fait partie du groupe de M49.
Galaxie lenticulaire géante, la plus brillante de la constellation, en périphérie de l'amas Virgo. Facile à pointer à partir du Corbeau, dont elle est proche de la frontière. Vue presque par la tranche, elle montre bien son fin fuseau et son bulbe, moins épais à première vue qu'en photo, ainsi qu'un petit noyau brillant. La vision décalée permet d'apprécier tout le bulbe et, peut-être, de détecter la fine bande d'absorption qui la traverse.
Un des couples les plus intéressants du ciel. Ses composantes sont deux étoiles identiques, de même éclat et de même teinte (jaune pâle). Elle était facile à séparer à la fin du siècle dernier, avec ses deux composantes alignées est-ouest, mais celles-ci se sont rapprochées au point de sembler fusionner au début des années 2000. Aujourd'hui (après 2010) le couple est revenu facile, cette fois dans la direction nord-sud. C'est parce que son orbite est à la fois rapide (169 ans) et très excentrique : les deux composantes, d'éclat semblable, étaient distantes de seulement 0,4" au périastre en 2005, tandis qu' aujourd'hui la séparation dépasse les 3" et continue à augmenter. L'apoastre aura lieu en 2090 à 7".
Elliptique géante semblable à M87, mais avec une magnitude de moins (néanmoins elle pourrait être cataloguée Messier), entourée d'une multitude d'amas globulaires parfaitement inobservables en visuel. Légèrement allongée, elle est quand même moins nettement moins évidente que M87.
Encore une galaxie suffisamment brillante pour avoir pu figurer dans le catalogue de Messier (si Ch. Messier l'avait vue). C'est une grande elliptique allongée, entourée de nombreux amas globulaires (invisibles à l'oculaire), au centre d'un riche groupe de galaxies (avec NGC4731 et 4775 notamment). À l'oculaire, elle est relativement brillante mais ne montre rien qu'un petit noyau quasi stellaire et une décroissance d'éclat régulière vers l'extérieur.
Galaxie située à 50' nord de NGC5084, mais nettement plus proche de nous. Les photos montrent son aspect bizarre : il y a une petite barre entourée de nombreuses portions de bras. Attention : c'est une galaxie à faible brillance de surface.
Galaxie lenticulaire située à 1,5° nord de Gamma Hya, vue par tranche, sorte de Sombrero plus faible et beaucoup plus fin. C'est la galaxie principale d'un groupe qui comporte aussi NGC5087 (magnitude 11,4 mais nettement plus facile que NGC5068) et 5134 (magnitude 11,3).
La plus brillante galaxie d'un groupe qui contient plusieurs objets accessibles à un télescope de 200 mm. C'est aussi celle qui a la plus haute brillance de surface. Hormis NGC5364 (v. ci-dessous), les autres galaxies sont plus faibles que la magnitude 12.
Très belle galaxie vue par la tranche, semblable à NGC4565 avec laquelle elle rivalise presque. Proche de 109 Vir (qu'il faut sortir du chapmp), elle est longue et fine, et sa bande d'absorption est détectable à travers un télescope de 300 mm. C'est la principale galaxie d'un groupe qui comporte notamment NGC5740 (magnitude 11.9).
Galaxie principale d'un groupe de galaxies regroupées autour de 110 Vir (au moins une dizaine sont accessibles à un télescopde de 200 mm). C'est une elliptique massive située au milieu d'une chaîne de quatre galaxies proches mesurant 25' de long : NGC5839 (magnitude 12.7), NGC5845 (magnitude 12,5), NGC5846 et son satellite 5846A, juste au sud du coeur de NGC5846 (magnitude 11,9) et NGC5850 (spirale barrée photogénique « en thêta » de magnitude 10.8). D'autres galaxies sont situées autour de cette chaîne : NGC5831, 5838, 5854...
Petit amas globulaire, c'est l'intrus galactique de cette région. Ses étoiles les plus brillantes sont de magnitude 15, aussi il n'a pas été résolu au télescope de 200 mm, qui montre l'image typique : une petite nébulosité ronde, assez facile, condensée.
Une des plus faibles galaxies de Messier. Elle a la particularité de présenter un décalage vers le bleu. C'est parce que cette galaxie, qui fait bien partie de l'amas Virgo, orbite très rapidement autour du coeur de l'amas, et actuellement se dirige vers nous à une vitesse qui compense l'éloignenement dû à l'expansion. Visuellement, elle est étendue, très allongée, effectivement plus faible que les autres galaxies Messier. Son centre est petit, rond.
(Les données sont présentées dans l'ordre des numéros NGC.) Très joli couple de galaxies qui garde l'entrée ouest de l'amas Virgo. La principale est NGC4216, la plus brillante. Elle est vue par la tranche et ressemble à la célèbre NGC4565 (en un peu plus faible). Au 200 mm, elle montre un bulbe à peu près rond, et s'étendu très loin de part et d'autre de ce bulbe. Sa bande d'absorption a été perçue au 300 mm mais pas au 200 mm. NGC4206 est bien plus faible, mais de silhouette semblable, et presque allongée dans la même direction. Une autre voisine, NGC4222 (magnitude 13.3), elle aussi vue par la tranche, est située à l'opposé de NGC4206 et forme un trio remarquable, mais n'a pas été vue au 200 mm (elle apparaît au 300 mm).
Très belle spirale vue de face ayant la particularité d'avoir trois bras principaux. Son décalage vers le rouge est le double du décalage moyen de l'amas Virgo pour une raison similaire à M99 (mais à l'envers) : cette galaxie s'éloigne de nous dans sa course autour du coeur de l'amas, éloignement qui s'ajoute à celui de l'expansion. Au télescope de 200 mm, la galaxie est brillante, ronde, étendue, et on perçoit sa silhouette même si on ne distingue pas les bras (comme pour M51). Il y a une étoile jaune brillante au nord-est de la galaxie.
Superbe couple serré, mais faible. En réalité c'est un couple optique. NGC4298 est une spirale légèrement allongée, tandis que NGC4302 est une spirale vue par la tranche, un peu plus faible et plus étendue. Leur silhouettes dissemblables sont parfaitement reconnaissables à l'oculaire.
La plus grande spirale de l'amas Virgo, dont elle garde l'entrée nord. Elle est presque vue de face et montre sur les photos un superbe enroulement de deux bras principaux et plusieurs bras secondaire. Visuellement, c'est une grande nébulosité presque ronde relativement brillante, avec un petit noyau brillant. M100 possède plusieurs galaxies satellites, très faibles, comme NGC4322 (magnitude 14.0) et NGC4328 (magnitude 13.3). Plus loin, à 18' sud-ouest-sud, on trouve NGC4312 (magnitude 11.7), accessible à un 200 mm : c'est une galaxie assez facile en forme de fuseau très allongé.
(Les données sont rangées dans l'ordre des numéros NGC.) Duo de galaxies facilement visibles au 200 mm, situé à environ 1° de M100, séparées de seulement 6'. Elles sont de diamètres semblables, mais NGC4340 est légèrement allongée, tandis que NGC4350, qui possède un noyau presque stellaire, est vue par la tranche.
M85 (données de la première ligne) est une grande galaxie lenticulaire accompagnée, à 8' est, de la petite spirale barrée presque vue de face NGC4394 (données de la seconde ligne). Au télescope de 200 mm, M85 est plutôt brillante et étendue, légèrement allongée, avec un noyau stellaire. Sa voisine est bien plus faible.
Galaxie assez faible, très allongée, qui forme un triangle presque équilatéral avec M84 et M86. Au milieu de ce triangle, on peut apercevoir NGC4387 (magnitude 12.1), faible et plus petite. Au sud-est de ce triangle apparaissent NGC4413 (magnitude 12.5) et NGC4425 (magnitude 11.8).
Forme avec M86, NGC4388, NGC4435-38, NGC4458-61, NGC4473 et NGC4477-79 la chaîne de Markarian. Cette chaîne n'est pas un alignement fortuit de galaxies mais bel et bien un objet physique. M86 est ronde, relativement brillante, elle montre un centre brillant et un disque où l'éclat décroît progressivement vers l'extérieur. La galaxie NGC4402 (magnitude 11.8) est visible à 10' nord, allongée.
Couple de galaxies en interaction gravitationnelle au milieu de la chaîne de Markarian. La plus brillante est NGC4438, c'est aussi la plus étendue et la plus allongée. Elle possède une petite région centrale au milieu d'un disque plus faible. NGC4435 a un disque nettement plus faible que son bulbe.
Grande galaxie lenticulaire allongée est-ouest, relativement brillante, facile, étendue, avec un bulbe bien marqué. Elle est entourée de plusieurs galaxies visibles dans le même champ, les principales étant NGC4417 (magnitude 11.1, elle aussi très allongée), NGC4424 (11.7, faible, allongée est-ouest) et NGC4380 (11.7, un peu plus étendue que les deux précédentes), visibles au 200 mm.
NGC4459 est une galaxie lenticulaire légèrement allongée (direction est-ouest) située à 2' nord-ouest d'une brillante étoile rouge. Elle est accompagnée, à 15' est, d'une galaxie nettement plus faible, NGC4474. Entre les deux, mais tout près de NGC4474, se trouve NGC4468, de magnitude 12.8, que je n'ai pas vue au 200 mm.
Couple de galaxies dans la chaîne de Markarian, juste à l'est des Yeux (NGC4435-38). La plus brillante est NGC4461, qui montre un noyau presque stellaire entouré d'un disque faible allongé dans la direction nord-sud. NGC4458 est nettement plus faible, ronde et sans détails.
Elliptique géante, c'est la plus brillante des galaxies de l'amas Virgo (mais M87 est la plus massive). C'est aussi la première galaxie de l'amas découverte par Messier. Elle est entourée de milliers d'amas globulaires. Elle possède plusieurs galaxies satellites pouvant être vues au 200 mm : NGC4470 (magnitude 12.5), NGC4464 (12.5), NGC4492 (12.6) et NGC4488 (12.2). Au télescope de 200 mm, M49 est une grande boule floue ronde, semblable à un amas globulaire peu condensé et non résolu. Elle ressemble à sa voisine (au sud-ouest) NGC4365, mais en plus brillante.
Située à l'extrémité nord-est de la chaîne de Markarian, NGC4477 est une spirale barrée vue de face. Au télescope, elle est de dimension et d'éclat semblable à NGC4473, l'avant-dernière de la chaîne, mais est à peu près ronde. Elle possède un compagnon nettement plus faible, NGC4479, en théorie accessible à un télescope de 200 mm mais que je n'ai pas vu (vu au 300 mm).
La galaxie centrale de l'amas Virgo, la plus grande et la plus massive. C'est une elliptique géante entourée de milliers d'amas globulaires. Le télescope montre une nébulosité pas tout à fait ronde (elle est légèrement allongée dans la direction nord-sud), brillante, avec un petit noyau bien marqué, dont l'éclat s"affaiblit peu à peu vers l'extérieur. Dans le même champ sont visibles deux satellites, NGC4476 (magnitude 12.2) et NGC4478 (magnitude 11.4), qui forment un duo situé à environ 10' ouest de M87. Il existe d'autres galaxies satellites plus faibles.
Grande galaxie spirale à environ 1,5° nord-est de l'extrémité est de la chaîne de Markarian. Elle contient de nombreux bras (comme NGC3521 du Lion). Visuellement, c'est une galaxie allongée, facile, avec un bulbe brillant entouré d'un disque étendu et allongé.
Belle spirale barrée vue de face, possédant deux bras principaux et plusieurs bras secondaires, située à 30' nord de NGC4526. Visuellement, c'est une galaxie faible mais relativement étendue. Elle ne montre pas de forme précise, mais est légèrement allongée dans la direction nord-sud. Il y a une petite étoile juste au bord sud de la galaxie.
Très belle spirale barrée photogénique, symétrique, une des plus faibles galaxies de Messier. Contrairemant aux spirales barrées typiques, ses bras ne partent pas de l'extrémité de la barre, mais de la région centrale. Visuellement, c'est une grande galaxie brillante, avec un bulbe marqué et un disque allongé (est-ce la barre ?) au milieu d'un faible halo qui s'étend relativement loin en vision décalée.
Galaxie elliptique presque circulaire, se présentant à l'oculaire comme une vaste nébulosité ronde, relativement brillante, avec une étoile faible juste sur le bord est. Elle est plus brillante au centre et s'affaiblit progressivement vers l'extérieur, mais sans montrer de structure (bulbe ou noyau).
Étonnant couple de galaxies spirales en interaction gravitationnelle. Visuellement, elles font penser aux Antennes, NGC4038-39 dans le Corbeau (mais la photo ne montre pas d'antennes). Au 200 mm elles sont faibles et séparées difficilement en vision décalées. (Au 300 mm, leur silhouette évoque une huître ou une moule ouverte.) La galaxie NGC4564 (magnitude 11.1) est visible à 12' nord des Siamoises. À l'oculaire elle paraît d'ailleurs plus brillante. Visible dans le même champ, c'est une galaxie allongée dans la direction nord-est/sud-ouest. Signalons la présence de l'étoile double STF 1661 à 7' ouest de NGC4564 (deux étoiles de magnitude 9.2 séparées de 2.3").
Couple de deux lenticulaires barrées semblables, vues de face, situées à 20' l'une de l'autre, juste à l'ouest de l'étoile Rhô Vir. Faciles à 200 mm, la plus brillante étant NGC4596, deux fois plus étendue que sa voisine et légèrement allongée. NGC4608 est plus petite, ronde, toute proche de Rhô Vir.
Groupe de galaxies, toutes accessibles à un télescope de 200 mm. M59 et M60 sont facilement visibles. M59 est légèrement allongée dans la direction nord-sud. M60 est la plus grande et la plus brillante, à peu près ronde. Aucune des deux ne montre de région centrale, juste une décroissance progressive de luminosité vers l'extérieur. Juste à côté de M60, presque collée sur le bord nord-ouest (à seulement 2.5' du centre) apparaît la petite NGC4647, ronde, uniforme. NGC4638 forme un triangle presque isocèle avec les deux Messier. Elle est un peu plus facile que NGC4647, en forme de fuseau allongé. NGC4660 est à environ 20' sud-est de M60, elle aussi allongée, mais pas dans la direction est-ouest. On pourra aussi chercher le couple NGC4606-4607 à 20' nord-ouest de M59 (magnitudes 11.8 et 12.8).
Couple de galaxies situé à 1,5° nord du groupe M59-M60. NGC4639 est la plus facile (malgré sa magnitude plus faible), légèrement allongée, sans détails. NGC4654 est un peu plus faible, mais un peu plus grande.
Très joli couple de galaxies qui garde l'entrée est de l'amas Virgo. Distantes de 10', elles sont relativement brillantes et facilement visibles au 200 mm. Mais elles ne se ressemblent pas : NGC4754 est légèrement allongée, avec un bulbe rond et un disque un peu plus faible, tandis que NGC4762 est très allongée, avec un noyau presque ponctuel au milieu d'un petit bulbe allongé.
Cet objet aurait pu être catalogué par Messier. Galaxie spirale brillante, formée de nombreux bras, elle a abrité plusieurs supernovae. Attention : il y a une étoile galactique à l'extrémité nord-ouest, ce n'est pas une supernova ! L'étoile brillante au nord-est est white.
Galaxie relativement brillante, légèrement allongée dans la direction nord-sud. C'est une galaxie photogénique, avec des bras fins s'enroulant sur plusieurs tours. D'autres galaxies sont visibles dans les parages : NGC3027 (magnitude 11.8 mais une faible brillance de surface), NGC3065 (12.5) et NGC3066 (12.9) notamment.
Galaxie principale d'un groupe de galaxies, le plus proche du Groupe Local après le groupe du Sculpteur (voir NGC253). M81 et M82 sont visibles dans le même champ à faible grossissement et forment un des couples de galaxies les plus célèbres du ciel. M81 est plus étendue que sa voisine et allongée (moins que M82). Deux étoiles doubles sont visibles juste au sud de la galaxie.
Galaxie irrégulière perturbée par son rapprochement avec M81 (dont elle s'éloigne à présent). Bien contrastée, c'est une des plus belles galaxies du ciel, peut-être la plus belle à travers un télescope de 200 mm (avec NGC4565) où elle montre déjà des détails. De brillance de surface élevée, elle semble plus brillante que M81.
Cette spirale vue de face possède de multiple bras et est très photogénique. Sa brillance de surface est assez faible cependant. Visuellement, c'est une nébulosité plutôt faible, parfaitement ronde avec une petite zone centrale plus brillante.
Spirale vue presque par la tranche, facile même à travers un instrument de petit diamètre, allongée est-ouest. Une faible étoile galactique est située tout près de son centre et fait office de « faux noyau ». Le 200 mm la montre dissymétrique et sa surface est granuleuse.
Nébuleuse assez faible, ronde et sans détail. Elle forme un joli couple avec M108, visible dans le même champ à faible grossissement. L'étoile centrale, de magnitude 16 d'après les catalogues, serait un peu moins faible, mais je ne l'ai pas vue dans un 200 mm.
Étoile double serrée, l'une des deux orbitales les plus faciles à étudier (pour les observateurs de l'hémsiphère nord) avec 70 Oph: sa période n'est que de 60 ans. Elle est formée de deux étoiles jaunes semblables au Soleil. L'écartement et l'angle de phase donnés ici sont ceux de 2005. Mais l'écart augmente et le compagnon tourne vers l'est. En 2022 la séparation est de 2.5" et l'angle de phase atteint 200°.
Spirale barrée à la forme particulière avec ses deux bras opposés qui s'éloignent de la galaxie, de faible brillance de surface, elle fait partie du groupe Ursa Major. Elle forme un couple de galaxies en interaction avec NGC3729 (magnitude 11.4) située à un peu plus de 10' est.
Peut-être le couple le plus célèbre du ciel boréal. Les deux étoiles sont blanches et facilement séparées. Mizar forme aussi, à l'oeil nu, un couple optique avec Alcor (magnitude 4.0), situé à près de 12'. La visibilité d'Alcor dépend de la transparence du ciel.
Une des galaxies les plus célèbres du ciel, superbe spirale vue presque de face présentant plusieurs bras, mais de très faible brillance de surface. Visuellement, elle est encore plus difficile que M33. C'est un grand disque étendu sans limites précises, bien plus facile si le ciel est noir. L'enroulement en "S" est néanmoins perceptible sous un bon ciel.
Cette faible étoile double fut trouvée par Charles Messier alors qu'il cherchait une nébuleuse rapportée se trouver dans le voisinage (à tort), par l'observateur du 17ème siècle Johann Hevelius. Selon la description donnée dans son catalogue, Messier ne vit aucune nébulosité associée à ce couple, mais, ayant mesuré sa position, il lui attribua un numéro dans son catalogue.
Amas globulaire très peu condensé, l'un des plus brillants et faciles de ce type. Le télescope de 200 mm montre une nébulosité de forme indéfinie, un peu plus brillante au centre, et laisse deviner une dizaine d'étoiles très faibles en vision décalée (à condition de grossir suffisamment).
Un des plus célèbres couples du ciel, mais difficile à apprécier dès que le ciel s'agite. En l'absence de turbulence, ce sont deux joyaux lumineux, l'un jaune-white, l'autre bleu, qui méritent le nom de Pulcherrima (« la plus belle ») attribué par Struve, qui l'a découverte.
Amas globulaire voisin et jumeau de M10 - tous deux sont les plus beaux de la constellation avec M62. En fait, il faut un 200 mm pour commencer à les différencier. Celui-ci contient alors environ vingt-cinq étoiles très faibles, comme M10, mais il est un peu plus condensé et son centre n'est pas résolu.
Amas globulaire voisin et jumeau de M12. Il est aussi brillant et aussi étendu que M12, et un 200 mm montre lui aussi environ vingt-cinq étoiles. Mais il est un peu moins condensé et des étoiles sont visibles jusqu'au centre. La différence serait plus flagrante avec 300 mm de diamètre, au travers duquel M10 est sensiblement plus beau que M12.
Étoile rouge. La plus proche étoile après Alpha Centauri et ses compagnes, et celle qui a le plus rapide mouvement propre apparent du ciel : 10,3"/an (dans la direction PA 356°). Effectuez deux dessins à quelques années d'intervalle : cela suffit pour détecter le mouvement propre.
Je crois que c'est la plus facile des orbitales du ciel boréal (sinon c'est Ksi UMa). Elle est en effet à la fois assez écartée (car proche) et assez rapide (période de seulement 88 ans). Notez précisemment la direction des deux composantes par rapport aux étoiles voisines et il suffira de recommencer quelques années plus tard pour mettre en évidence leur révolution. Le couple montre aussi de belles couleurs : jaune-white et white. J'ai indiqué ici les éléments pour 2010 - l'écartement augmente.
L'une des nébuleuses planétaires les plus brillantes du ciel en terme de magnitude de surface (il n'y a pas mieux dans le ciel boréal à part quelques nébuleuses d'aspect stellaires). Toute petite nébuleuse - même à fort grossissement - de teinte bleu-vert, très brillante, allongée. Elle évoque un citron vert.
Ksi Scorpii est formée de deux étoiles, la plus brillante (A) jaunâtre et l'autre (B) blanche. En réalité A est elle même double, mais son écartement n'atteint jamais la seconde d'arc. Dans le même champ, on trouvera STF 1999 (à 5' sud-est), deux étoiles jaunes de magnitude 7.5 et 8.1.
La "double double" du Scorpion. Les deux étoiles principales, A et B, forment un couple serré, et sont accompagnées d'une deuxième paire d'étoiles située à 41" nord. De magnitudes 7.0 et 7.8, elles sont séparées de 2.4". Les quatre étoiles sont de type spectral B. Ce système quadruple est difficile à apprécier à nos latitudes car toujours bas sur l'horizon − pour ma part je n'ai jamais réussi à dédoubler A-B et l'ai vu seulement triple.
L'une des deux étoiles qui entourent Antarès, celle-ci à sa droite (ouest). Le couple est très contrasté. Les deux composantes orientées dans la même direction que celles d'Antarès, mais l'écartement est bien plus important. À noter que l'étoile A est elle même double, elle possède un compagnon (noté 'a' ) de magnitude 5.2 à seulement 0.5".
Le plus proche amas globulaire du Soleil, facile à résoudre en étoiles (c'est le seul amas globulaire résolu par Ch. Messier). Il n'est pas très condensé et pourrait presque passer pour un amas ouvert. Certaines étoiles s'alignent en une barre verticale très reconnaissable. Le nombre d'étoiles observées dépend de la transparence du ciel, et en particulier de la latitude de l'observateur. Un télescope de 200 mm en montre une cinquantaine depuis le sud de la France.
La seule supergéante rouge de l'association Sco OB2, dont les principales étoiles sont des supergeantes bleues, donc la prochaine étoile qui explosera en supernova. Elle possède un compagnon plus faible, difficile à séparer à nos latitudes en raison de sa faible hauteur, qui brouille les images. Au télescope, lorsque le couple est séparé, l'image montre une étoile white éclatante et, tout proche, une petite étoile blanche moyennement brillante.
Voici l'une des merveilles du ciel austral, l'un des plus beaux amas ouverts de la voûte céleste. NGC6231 est un amas riche et compact, très dense, semblable à l'un des amas du Double Amas, mais avec des étoiles encore plus brillantes. Mais cet objet magnifique ne peut pas être correctement apprécié même depuis le sud de la France. Le télescope de 200 mm montre une quinzaine d'étoiles brillantes, serrées, mais bouillonnantes, au nord du couple optique Dzêta 1-2 (magnitudes 3.6 e 4.8). Une cascade d'étoiles faibles jaillit de l'amas vers le nord, et rejoint l'amas Collinder 316, bien plus étendu et moins spectaculaire.
Un des plus amas ouverts du ciel, le plus beau du ciel d'été à travers un instrument de petit diamètre (surtout depuis le sud de la France). Déjà superbe à travers des jumelles, où ses étoiles dessinent bien la forme du papillon, il est suffisamment petit pour rentrer entièrement dans le champ du télescope de 200 mm même à moyen grossissement. L'étoile la plus brillante, sur le bord est, montre une teinte white.
Amas globulaire brillant mais dont l'observation est rendue difficile par la présence, à seulement 4' est, de l'étoile G Sco (géante rouge de magnitude 3.2). Au 200 mm, il se présente sous la forme d'un disque nébuleux plus brillant au centre, relativement brillant, non résolu mais granuleux. G Sco, éclatante à côté de l'amas, est de couleur white.
Grand amas ouvert formé d'étoiles brillantes, parfaitement visibles à l'oeil nu, semblable à M44. Il faut l'observer aux jumelles ou avec de petits instruments à grand champ, mais il reste intéressant au 200 mm grâce à sa richesse en étoiles. Il comprend une région centrale dense d'environ 30' de diamètre. En outre le télescope révèle plusieurs étoiles doubles.
Voici pour moi le plus bel objet du ciel profond d'été pour un diamètre de 200 mm. Avec ses deux étoiles brillantes semblant devancer le reste de l'amas, certaines étoiles formant un V pointant vers l'est, il est parfois surnommé « le vol de canards sauvages ». Mais la vision dominante est celle d'un amas rond, très riche et très dense. Ne pas hésiter à grossir.
La plus célèbre des étoiles carbonées. Son indice de couleur B-V atteint la valeur invraisemblable de +5,5 : elle est 150 fois plus brillante en lumière rouge qu'en lumière verte. À ma connaissance, c'est le record. (Pour donner une idée, l'indice de couleur de Bételgeuse n'est que de +1.5, celui de l'Étoile Grenat, dans Céphée, est de +2.2.)
Epsilon de la Lyre est une des étoiles multiples les plus célèbres du ciel. Le couple AB-CD, dont les éléments sont donnés ici (avec les magnitudes globales de AB et de CD), est observable aux jumelles et dans n'importe quel petit instrument à faible grossissement. Mais chacune des deux composantes est elle même double, et cela nécessite un plus fort grossissement. Normalement, un télescope de 200 mm doit les séparer. Par contre, ce n'est pas toujours évident à travers un instrument de petit diamètre, surtout si la qualité optique n'est pas tip top. Les deux couples sont presque perpendiculaires.
La plus célèbre des nébuleuses planétaire montre très bien son anneau, sorte de rond de fumée semblant flotter parmi les innombrables étoiles de la Voie Lactée. Des détails sont visibles, notamment l'affaiblissement des anses.
Voilà un objet étonnant ! C'est une petite trouée sombre à l'intérieur du fond laiteux de la Voie Lactée. Sans doute la plus facile des nébuleuses obscures, bien plus facile que la Tête de Cheval. J'ai vu la Tache d'Encre dans des jumelles 15x70 comme un tout petit point noir au milieu d'une région superbe de la Voie Lactée ; elle est cependant mieux visible avec un télescope, lequel peut grossir un peu plus. Le 200 mm permet de l'observer dans de bonnes conditions, mais un 130 mm suffit. La présence d'une éclatante étoile jaune juste sur le bord de la nébuleuse réhausse le spectacle. Attention ; la transparence du ciel est un élément capital. Depuis le nord de la France, où la nébuleuse émerge difficilement des crasses de l'atmosphère, elle est moins belle que depuis des latitudes plus méridionales.
L'une des plus belles nébuleuses du ciel, même si sa faible hauteur (depuis nos latitudes) cause une absorption non négligeable de sa lumière. La nébuleuse est composée de deux parties principales, celle à l'ouest ayant une sorte de noyau très brillant surnommé "le Sablier". À l'est de la nébuleuse se trouve un amas ouvert, NGC6530, composé d'étoiles nées récemment dans la nébuleuse. Un filtre interférentiel pemet de mieux voir les extensions de la nébuleuse, notamment une troisième portion plus au nord, qui devient alors facile.
Pour moi la plus belle nébuleuse du ciel d'été avec les Dentelles. Étonnament brillante (nettement plus que M8) en terme de brillance de surface. La forme de cygne (c'est son autre surnom) est facilement visible dans un télescope de 115 mm. Les extensions sont faiblement visibles dans un 200 mm, mais sont faciles avec un filtre interférentiel.
Troisième au classement des amas globulaires les plus brillants (M13 n'en est que le 7è), M22 est aussi le plus beau des ams globulaires visibles depuis nos latitudes. Malheureusement, sa faible hauteur sur l'horizon nous fait perdre un peu en magnitude. Néanmoins, l'amas offre un très beau spectacle dans un télescope de 200 mm : des dizaines d'étoiles à l'intérieur d'un amas riche et légèrement allongé. La condensation centrale est moins marquée que dans la majorité des amas de ce type, ce qui permet de résoudre facilement le centre. On peut lui préférer M13 qui, bien qu'un peu moins riche, présente un aspect plus globulaire et symétrique.
Amas globulaire brillant, mais si bas, si bas ! On le pointe facilement à partir des étoiles de la Couronne Australe. Je pense qu'il doit être partiellement résolu en étoiles lorsqu'il monte plus haut que depuis la France. À nos latitudes, on se contentera d'une simple tachef floue...
Le deuxième plus bel amas globulaire de la constellation, après M22. À condition qu'il ne soit pas trop affecté par la crasse de l'atmosphère. Sous de bonnes conditions, il est de la même classe que M2 ou M92, c'est-à-dire qu'il montre plusieurs dizaines d'étoiles pas très serrées. L'amas surprend par son étendue.
L'étoile polaire est une étoile double qui peut paraître difficile dans les petits instruments : ce n'est pas un problème d'écartement mais de contraste de luminosité, le compagnon étant nettement plus faible que l'étoile principale, qui est jaunâtre.
Galaxie de brillance de surface très faible (pire que M33, pire que NGC2403 !), très étendue, très difficile. Sous un bon ciel, on détecte une large nuée floue très étendue et allongée, sans forme, mais qui ne semble pas tout à fait uniforme. Elle est très photogénique.
(Les données sont rangées dans l'ordre des numéros NGC.) Groupe de trois galaxies presque alignées. NGC5982 et NGC5985 sont deux galaxies assez faibles (la première un peu plus faible que la seconde), NGC5985 étant la plus grande des deux. Elles présentent toutes deux un allongement similaire, mais leurs orientations diffèrent. NGC5981 est une sorte de trait nébuleux très fin et très faible pointant vers une étoile du champ.
(L'étoile la plus brillante est 17 Dra ; elle est en fait double et la magnitude indiquée ici est la magnitude globale du couple.) 16 et 17 Draconis sont deux étoiles blanches presque aussi brillantes l'une que l'autres formant un couple optique.
Petite nébuleuse planétaire de haute brillance de surface. Elle est facilement visible au chercheur, bien sûr stellaire. Un fort grossissement montre une sorte de patatoïde brillante un peu allongée, mais sans détails. Elle montre une teinte verdâtre. Je sais que l'étoile centrale est normalement visible dans un 200 mm, mais je ne l'ai pas vue...
Couple optique très écarté à réserver aux jumelles (ou au chercheur). Les deux étoiles sont jaunes. La plus brillante, Alpha-2, possède un très faible compagnon de magnitude 11.2 à 6.6". L'autre étoile a un compagnon plus facile car plus écarté (magnitude 9.6, à 46.0").
Petite nébuleuse planétaire étonnamment brillante, qui n'offre pas la même image selon qu'on l'observe en vision directe (zone centrale) ou en vision décalée (extensions), d'où une impression de clignotement si l'on alterne les deux façons de regarder. Son étoile centrale est brillante.
Faible nébuleuse longue et très mince, très difficile. Avec un filtre UHC ou O-III (surtout O-III), elle se transforme en l'un des plus beaux objets du ciel profond : une nébuleuse filamenteuse facile, presque brillante, de part et d'autre de l'étoile double 52 Cygni. Sous un bon ciel, on peut apprécier le dédoublement du filament principal au nord de l'étoile.
Faible nébuleuse difficile, allongée, de forme vague. Tout change à nouveau avec un filtre UHC ou O-III (surtout O-III), qui montre une nébuleuse facile, formée de filaments, plus grande que la précédente. Deux autres petites nébulosités faibles sont visibles, sous un très bon ciel, entre les deux Dentelles : NGC6974-79 et le Ruban Triangulaire de Pickering.
Nébuleuse très étendue, facile à détecter avec un filtre UHC, difficile sinon. Réclame un faible grossissement. La partie sud est, de loin, la plus facile. Au nord-ouest, dans la nébuleuse, on peut repérer l'amas ouvert NGC6996, pas très riche.
Très belle nébuleuse planétaire, ma préférée dans la constellation ! Elle a une forme particulière, allongée, avec deux lobes, l'un plus grand que l'autre. Peu de nébuleuses planétaires montrent des détails dans un télescope de 200 mm ; c'en est une.
La plus facile des novae naines, accessible à un télescope moyen même à son minimum. Difficile à pointer, dans un champ très riche de la Voie Lactée. Ses éruptions ne sont pas aléatoires mais peuvent intervenir de façon irrégulière, même si une période moyenne se dessine.
Très petite nébuleuse planétaire, lumineuse, qui nécessite un fort grossissement pour être vue. Cela dit, l'effet de clignotement est visible à plus faible grossissement (elle disparaît presque en vision directe et réapparaît en vision décalée) et la trahit inmanquablement. Un 200 mm est un peu petit pour la détailler.
Peut-être la nébuleuse planétaire la plus facile à observer du ciel. Elle est brillante, étendue, et montre dans un 200 mm à la fois sa forme en haltère et les deux extensions sur le côté. Un filtre interférentiel, très efficace, permet de mieux voir ces extensions. L'étoile centrale est accessible sous un bon ciel.
Amas ouvert mal détaché de la Voie Lactée, formé d'étoiles faibles se répartissant juste au nord-est d'une étoile double brillante (HJ 1810, 8.6 et 10.0 à 21"). Il y a une autre étoile double encore plus brillante à 6' O de la précédente (STT 480, 7.7 et 8.6 à 31").
Voilà la plus belle nébuleuse planétaire de Céphée et, selon moi, l'une des quatre ou cinq plus belles du ciel à travers un télescope de 200 mm. Quel dommage qu'elle soit si méconnue ! C'est la seule nébuleuse planétaire de notre hémisphère qui - à ma connaissance - montre à la fois son étoile centrale et son anneau avec ce matériel.
Galaxie brillante accompagnée par une autre, NGC7723, de magnitude 11.2, à 45' sud. Le couple est vu ensemble dans un oculaire de longue focale. Voyez-vous une troisième galaxie ? (NGC7724, proche de NGC7727, n'est que de treizième magnitude.)
La plus grande du Groupe Local, à environ 700 kpc de notre Galaxie. Immense, bien adaptée aux jumelles. Le télescope montre au moins une bande sombre, qui délimite le bulbe et un premier bras, et éventuellement une deuxième bande sombre. Au sud-ouest, assez loin, la petite tache allongée diffuse est NGC206, un nuage stellaire de la galaxie, similaire à celui de l'Écu par exemple.
Galaxie spirale vue par la tranche. Elle est située dans un groupe proche du Groupe Local, qui contient aussi NGC1003 et NGC1023 dans Persée, et NGC925 dans le Triangle (entre autres). Sa bande d'absorption est perceptible sous un ciel bien transparent. En fait, la qualité du ciel est prépondérante, et la galaxie est souvent décevante.
Galaxie assez brillante, allongée, avec un noyau rond brillant, située à 12' O d'un étoile de sixième grandeur. On peut repérer également NGC600 à 18' S, une très faible galaxie ronde et uniforme (magnitude 12.4), ainsi que NGC615 à 38'SE, moins difficile (magnitude 11.6).
Prototype des étoiles de type Mira (M), c'est la première variable connue. À son maximum elle devient facilement visible à l'oeil nu, mais jamais tout à fait à la même magnitude (la valeur indiquée ici - 2.0 - est le maximum absolu, mais souvent elle ne dépasse pas la quatrième grandeur). Au télescope de 200 mm elle montre sa couleur rouge lors d'un maximum.
Paire de galaxies avec NGC1042, à 15' SO. NGC1052 est la plus brillante des deux, elle est ronde et possède un petit noyau. En fait, c'est la principale galaxie d'un petit groupe qui contient aussi NGC1035 (magnitude 12,2) et d'autres plus faibles.
Galaxie pas facile pour une Messier ! Ronde, avec un bulbe petit, un noyau encore plus petit, et un disque très étendu et faible. Sous un bon ciel, elle laisse deviner le sens de son enroulement dans un 200 mm. Les deux bras apparaissent à 300 mm.
Galaxie lenticulaire faible et allongée. Beaucoup de livres n'en parlent même pas. Pourtant sa magnitude en fait un concurrent de M74 !? En fait, c'est la présence d'une étoile de magnitude 10 confondue avec son noyau qui explique la magnitude surestimée que l'on trouve dans les catalogues (et que j'ai donnée). D'ailleurs elle ne facilite pas l'observation de la galaxie... Un drôle de challenge pour un 200 mm !
NGC7176 est la principale galaxie du groupe compact Hickson 90 qui en contient trois autres : NGC7172 (magnitude 11.9), NGC7173 (12.0) et NGC7174 (12.6). Ces quatre galaxies sont visibles dans un télescope de 200 mm (du moins depuis le sud de la France) : quatre petites taches floues faibles et serrées, notamment le couple 7174-7176 : la petite NGC7174 est collée à NGC7176.
Galaxie principale du groupe Sculptor, le plus proche du Groupe Local. À l'oculaire, elle est plutôt brillante, très étendue, allongée dans la direction nord-est/sud-ouest, avec un bulbe bien marqué. Selon la transparence du ciel, des détails peuvent commencer à apparaître.
Petit amas ouvert condensé contenant des étoiles très faibles, qui nécessitent un fort grossissement. Au sud-est se trouvent deux autres amas ouverts moins intéressants (je trouve), NGC7788 et 7790. Ces trois amas forment une chaîne qui rentre dans le champ à faible grossissement.
L'un des plus beaux amas de Cassiopée et du ciel d'automne. Dominé par l'étoile supergéante Phi Cas, qui est probablement l'étoile la plus lointaine visible à l'oeil nu, il prend la forme d'un hibou, avec ses deux gros yeux, ou de E.T., avec sa grosse tête. Les deux étoiles brillantes au sud de l'amas montent un contraste de couleur saisissant (white et bleue).
Selon moi l'une des Sept Merveilles du Ciel Profond (avec NGC3532, Oméga Centauri, 47 Tucanae, M42, NGC3372 et le Grand nuage de Magellan). Amas ouvert d'une richesse, d'un éclat et d'une densité incomparables. La portion centrale est composée d'étoiles très serrées, relativement brillantes.
L'autre moitié du Double Amas, lui aussi aisément visible à l'oeil nu. Un peu moins dense mais magnifique également. Contient plusieurs supergéantes rouges dont la couleur est perceptible dans un télescope de 200 mm.
La plus célèbre des binaires à éclipses. En temps normal, elle est à son maximum, aussi brillante que Gamma And. Mais lors de ses éclipses, qui durent 14 % de sa période, elle est d'éclat comparable à Alpha Tri. Prenez l'habitude de comparer son éclat à celui de ces deux étoiles et vous finirez par tomber sur une éclipse.
Un challenge pour un télescope de 200 mm : l'amas de galaxies Perseus (Abell 426). Les deux galaxies les plus brillantes de l'amas sont NGC1275 et NGC1272 (Mag=11.8), mais d'autres galaxies sont accessibles, comme NGC1265 (12.1) et NGC1278 (12.4). En voyez-vous d'autres ?
Très intéressante étoile multiple ! Les compagnes de Dzêta sont faibles, notamment les deux plus proches, et contrastent avec l'éclat blanc-bleuté de la principale composante. L'étoile triple apparaît "heptuple" si l'on compte deux autres couples écartés très proches.
Seule la moitié nord de la constellation est décrite dans cette section. La moitié sud est trop basse, ou même invisible, à nos latitudes.
Membre du groupe Eridanus et célèbre spirale barrée typique. Au télescope de 200 mm, c'est une tache floue assez faible avec une région centrale allongée plus brillante : la barre. À 20' nord-nord-ouest apparaît NGC1297, une galaxie lenticulaire de magnitude 11.8 à peu près ronde.
Nébuleuse planétaire brillante, ronde, verdâtre, similaire à la nébuleuse du Clown. Elle possède un petit anneau interne de taille 20x17" peut-être visible à 200 mm (je ne l'ai vue qu'à 300 mm) et une étoile centrale de magnitude 12.2 qui l'est certainement.
Omicron-2 B Eridani, à 82.4" de la composante A, est la naine blanche la plus facile à observer du ciel. Bien plus facile que Sirius B puisqu'elle est aisément visible dans la moindre petite lunette. L'étoile A est une petite étoile white relativement proche du Soleil, qui possède deux compagnons, les composantes B et C, situées à seulement 8" l'une de l'autre. B est la naine blanche, et C est une toute petite naine rouge semblable à Proxima du Centaure.
La Cascade de Kemble est un étonnant alignement fortuit d'une vingtaine d'étoiles de magnitude 5 à 9 qui pointe au sud-est vers l'amas ouvert NGC1502. HR 1204 (dont on donne ici les coordonnées et la magnitude) est l'étoile la plus brillante, à mi-chemin. La cascade est déjà visible dans un chercheur de 50 mm : ses étoiles sont faibles pour la plupart et donnent une impression qu'elles sont été semées à intervalle régulier. Le meilleur instrument pour apprécier la Cascade reste la paire de jumelles de grand diamètre.
Cette très belle nébuleuse planétaire a le tort d'être située dans une constellation peu remarquable... À trouver à 1.4° S de NGC1502. Au 200 mm, elle est ronde et assez faible, mais on devine déjà un assombrissement au centre; Un plus grand diamètre est nécessaire pour percevoir la structure annulaire et l'étoile centrale.
Cette galaxie de très faible brillance de surface est largement plus difficile que ce que sa magnitude laisserait espérer. Elle fait partie du groupe M81-82. C'est une des galaxies qui montre le mieux sa structure spirale... mais pas dans un 200 mm.
Toute petite nébuleuse planétaire très brillante (par unité de surface), qui nécessite absolument un grossissement élevé faute de quoi on la confond avec une étoile. Elle possède une étoile centrale brillante (magnitude 10.2).
Cet objet n'est probablement pas un amas ouvert mais une étoile multiple - d'ailleurs il est catalogué comme tel sous la désignation HJ 3759. Elle est formée de cinq étoiles brillantes dont deux sont des couples serrées, plus quatre composantes plus faibles, le tout dans une zone de 3' de diamètre.
Le Trapèze d'Orion est composé des étoiles bleues très jeunes qui illuminent (indirectement) la nébuleuse d'Orion. Un télescope de 200 mm peut montrer deux autres composantes, plus faibles : E et F,
Étoile double facile, c'est aussi l'étoile sud de l'epée d'Orion et la plus brillante des trois. Elle est entourée d'une faible nébuleuse qui reflète sa lumière, NGC1980. Il y a une autre étoile double facile et brillante à 9' sud-ouest : STF 747.
La plus belle nébuleuse du ciel ! Une région très brillante entoure le Trapèze, scupltée par l'intrusion d'une bande sombre au nord. Deux ailes se déploient à l'est ou à l'ouest. L'ensemble prend une couleur d'un vert sombre. Les détails sont bien nets, contrastés, ce qui est très inhabituel pour un objet de ce type.
Superbe étoile quadruple ! Les trois compagnons sont persque alignés, un peu comme des satellites de Jupiter. De plus, une étoile triple est visible juste à seulement 3' ouest, donc dans le même champ : STF 731.
Supergéante rouge qui présente des variations d'éclat semi-régulières entre les magnitudes 0.2 et 1.0. Mais entre 2019 et 2021 elle a connu une baisse d'éclat anormale et est descendue à 1.8 avant de remonter aussi vite (tout cela a duré moins d'un an). Elle devrait bientôt exploser en supernova (d'ici plusieurs millénaires, ce qui est très court).
L'une des plus célèbres nébuleuses planétaires du ciel. À cause de son étoile centrale brillante (magnitude 10.5), la vision décalée facilite l'observation de la nébuleuse, surtout avec un télescope de petit diamètre, qui peut montrer alors un effet de clignotement similaire à celui que produit NGC6826 lorsqu'on alterne vision directe et vision décalée. Le Clown montre quelques détails sur son disque au télescope de 200 mm, notamment le fait que la zone centrale est plus brillante.
La vedette de la constellation, cet amas ouvert est même visible à l'oeil nu comme un petit rond flou juste au sud de Sirius. L'amas est étendu, plutôt riche, composé d'étoiles brillantes. Parmi celles-ci, noter deux étoiles doubles ainsi qu'une étoile white presque au centre.
Voici l'un des quatre ou cinq plus beau amas ouverts du ciel pour un télescope de 200 mm, hélas méconnu car Messier l'a loupé. Il montre une étoile éblouissante (Tau CMa) entourée d'un amas compact formé d'étoiles bien plus faibles (mais pas faibles dans l'absolu, leur magnitude tourne autour de 8-10) et très serrées. Sorte de Boîte à Bijoux (Cru) sans les couleurs.
Amas ouvert formé d'étoiles brillantes, déjà bien visible aux jumelles. Un télescope de 200 mm montre des étoiles plus faibles au milieu de la poignée d'étoiles principales. L'amas est entouré d'une très pâle nébuleuse, très étendue, qu'un filtre OIII aide beaucoup à percevoir. Il s'agit de la nébuleuse de la Rosette.
La plus brillante nébuleuse de la constellation, bien que moins connue que la Rosette ou le Cône. Sa forme de comète est parfaitement reconnaissable dans un télescope de 200 mm. La pointe de la "comète" est formée d'une étoile variable, R Mon.
Amas ouvert composé d'étoiles brillantes, déjà visible aux jumelles. À l'oculaire d'un télescope de Newton qui inverse l'image, ses principales étoiles dessinent la silhouette d'un sapin dont elles forment les boules lumineuses. L'étoile principale, au nord, est une variable (S Mon) et aussi une étoile multiple (à observer à fort grossissement). Une très faible nébuleuse entoure l'amas (c'est elle qui contient, à la pointe sud, la nébuleuse du Cône) mais n'est probablement pas visible dans un 200 mm - sauf peut-être sous un ciel d'exception ?
Très bel amas ouvert, pour moi le plus beau de la constellation avec M50. Ses étoiles principales dessinent trois chaînes d'étoiles qui se rejoignent au centre, la zone dense de l'amas, où trône un couple (HJ 740) présentant un joli contraste de couleur (white + bleue).
Nébuleuse planétaire faible, mais qui montre son étoile centrale (ce qui n'est pas très courant dans un 200 mm). Cette étoile est une variable très particulière. Curieusement, cette nébuleuse est oubliée dans pas mal de livres ou catalogues (par exemple elle n'est pas décrite dans le Night Sky Observer's Guide ).
Situé tout près de 19 Puppis (au nord-ouest, jaune éclatante), c'est un très bel amas ouvert, étendu, riche, qui montre à grossissement moyen de nombreuses étoiles faibles parsemant tout le champ. La vision décalée permet d'en deviner de nombreuses autres.
Voici l'un des objets les plus intéressants du ciel d'hiver ! C'est un amas ouvert très riche, bien détaché, et ses étoiles, uniformément réparties (pas de condensation centrale), sont bien visibles même avec un instrument de petit diamètre. En outre, il y a une jolie nébuleuse planétaire dans la région nord de l'amas : NGC2438.
Association d'un amas ouvert très jeune et d'une nébuleuse à émission qui entoure une étoile bleue très chaude (V402 Pup). L'amas est asssez dispersé et étendu, avec des étoiles qui forment plusieurs groupes. La nébuleuse est située côté ouest, avec V402 Pup près du bord nord.